En quoi consiste l'ostéopathie ?

L’ostéopathie est une médecine manuelle qui vise à traiter les troubles fonctionnels (à différencier des troubles organiques : fracture, tumeur, infection, etc qui ne sont pas du ressort de l’ostéopathie). 

Les tissus conjonctifs (ou fascias) qui nous composent peuvent subir des altérations, lors de traumatismes physiques (chute, sursollicitation, excès de sédentarité, blessure, chirurgie…) ou parfois émotionnels, et entraîner des dysfonctionnements.

 Votre ostéopathe explorera ces tissus au moyen de tests manuels, et les traitera dans le but de leur rendre leurs qualités élastiques et déformables afin de restaurer ses fonctions physiologiques à l’organisme. 

Tout cela est fait de manière éclairée, non-douloureuse, et dans le respect des attentes du patient.

Vos Questions et infos

Non, l’ostéopathie vise à soulager les troubles d’ordre fonctionnel. Par conséquent, elle ne se substitue en aucun cas au travail du médecin généraliste, du dentiste, du chirurgien, du kinésithérapeute ou encore du psychologue. Chacun son champ d’application. Cependant, en fonction des cas, une prise en charge pluri-disciplinaire peut être nécessaire.

Vous serez amené à vous mettre en sous-vêtements. Si cela vous gêne, prévoyez des vêtements fins et souples afin d’être le plus confortable possible.

La masso-kinésithérapie et l’ostéopathie sont deux professions différentes mais complémentaires.

En règle générale, la kinésithérapie nécessite une prescription médicale de votre médecin traitant. À l’inverse, l’ostéopathie est une profession de première intention : pas besoin d’ordonnance.

Le masseur-kinésithérapeute s’occupe de la rééducation active (exercices de mobilité, renforcement musculaire). Par exemple, après une opération, un accouchement ou un traumatisme, cette rééducation se déroulera sur plusieurs séances (varie en moyenne entre 10 et 15 séances). De ce fait, il peut être amené à travailler sur différentes pathologies orthopédiques, neurologiques, et respiratoires (liste non exhaustive).

En ce qui concerne l’osteopathe, il cherche la cause de la douleur en prenant en compte la globalité de l’organisme. Ensuite, il veille à redonner de la mobilité aux zones de « tensions/blocages » de façon à soulager les symptômes du patient. Il peut agir autant sur des symptômes aigus que chroniques.

En conclusion, ces deux professions sont donc ultra-complémentaires et doivent travailler ensemble dans le but d’aider le patient. Par exemple, lors d’une entorse de la cheville, l’ostéopathe s’attachera à redonner de la mobilité aux articulations du membre inférieur blessé (pied, cheville, genou, hanche). Par la suite, cela favorisera le travail du kinésithérapeute afin de rééduquer l’équilibre musculaire et proprioceptif de la cheville lésée. 

Pas forcément. Bien que ce type de techniques puisse être utilisé afin de redonner de la mobilité à une articulation, il en existe d’autres plus « douces » pour y parvenir (techniques fasciales, myotensives ou mobilisations articulaires…). Les techniques de « cracking » (ou manipulations à Haute Vélocité Basse Amplitude HVBA) ne sont pas indiquées chez tous les patients, l’ostéopathe pourra donc juger nécessaire ou non de les employer. 

De plus, votre ostéopathe à Champagne est formé aux Manipulations Structurelles Tissulaires, qui sont beaucoup plus confortables et sécurisantes pour le patient. 

Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire part de vos appréhensions à votre thérapeute afin qu’il prenne le temps de vous expliquer leur intérêt et qu’il adapte son traitement.

Il n’y a pas de règle : 1 seule consultation peut suffire à régler votre motif de consultation, mais il arrive qu’il nécessite plusieurs rendez-vous lorsque le « problème » est plus ancré. En prévention, il est conseillé de venir 1 à 2 fois par an, mais là encore, cela dépend de vos activités physiques et de votre rythme de vie : un sportif professionnel ou un travailleur physique seront nécessairement plus exposés aux traumatismes. En conséquence, cela pourra nécessiter un suivi plus régulier. Tandis qu’un patient modérément actif n’en sentira pas forcément le besoin. Le mot d’ordre reste : venez lorsque vous en sentez le besoin, sans pour autant attendre d’être plié en deux.

L’organisme a tendance à réagir en se protégeant lorsqu’il se sent agressé. Cela peut s’exprimer par des tensions musculaires importantes et une appréhension du mouvement. 

Afin de diminuer la douleur, il est impératif de continuer à bouger, en adaptant chaque mouvement (plus lent ou moins ample par exemple). Vous pouvez aussi appliquer une bouillotte sur la zone douloureuse, cela détendra un peu vos muscles.

Vous pouvez aussi travailler sur votre respiration : en évitant les apnées et en adoptant une respiration continue, le mouvement sera plus facile à réaliser. 

Si la douleur survient après un traumatisme, il est préférable de prendre l’avis de votre ostéopathe afin qu’il vous conseille personnellement sur la marche à suivre. 

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